Le rhinophyma est une forme sévère de rosacée qui entraîne un grossissement disgracieux et une déformation progressive du nez. Au-delà des symptômes physiques, comme la gêne respiratoire dans les cas extrêmes, le rhinophyma est surtout marqué par une forte stigmatisation sociale. L’aspect rouge et bulbeux du nez, souvent associé dans la littérature et l’art aux stéréotypes liés à l’alcoolisme, entretient des préjugés infondés. Cette perception erronée peut provoquer de l’embarras chez les patients, altérant leur confiance en eux et parfois favorisant leur isolement social. Le traitement du rhinophyma repose principalement sur des méthodes interventionnelles ablatives visant à réduire l’excès de tissu. Cet article examine la technique du rhinoshave à l’aide d’un rasoir jetable à tête fixe, en détaillant ses avantages et ses risques.

Les antiseptiques sont largement utilisés en milieu médical et au quotidien. Ils sont essentiels pour prévenir les infections et garantir la sécurité lors d’interventions chirurgicales. Cependant, leur utilisation répétée ou prolongée peut provoquer des réactions irritatives ou allergiques (dermatite de contact allergique (DCA). Il est important de reconnaître une réaction allergique de contact aux antiseptiques et de la différencier d’une complication infectieuse des plaies postopératoires ou traumatiques. Le bilan allergique par des tests épicutanés (patch tests) est indispensable pour confirmer l’allergie de contact et identifier le(s) allergène(s) responsables de la DCA. Cet article décrit les structures et le potentiel allergisant des principaux antiseptiques utilisés dans le milieu médical.